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ppcaillou
14 décembre 2015

Séraphine de Senlis

Seraphine

Séraphine Louis dite Séraphine de Senlis, née à Arsy (Oise) le 3 septembre 1864 et morte le 11 décembre 1942 (à 78 ans) à Villers-sous-Erquery, est une peintre française dont l'œuvre est rattachée à l'art naïf.

Elle meurt de faim à 78 ans le 11 décembre 1942 dans l'annexe de l'hôpital à Villers-sous-Erquery, dans le dénuement et les dures conditions des asiles sous l'Occupation allemande. Elle est enterrée dans le carré des indigents au cimetière de Clermont. Son dossier porte la mention « cueille de l'herbe pour manger la nuit ; mange des détritus ».

Autodidacte, elle s'est inspirée d’images pieuses. Ses motifs décoratifs répétés, ses tableaux gorgés de lumière et de couleurs, sont parfois interprétés comme le reflet de son état psychique.

Son père était manouvrier et sa mère venait d'une famille de paysans. Elle perd sa mère le jour de son premier anniversaire, et son père, remarié, meurt alors qu'elle n'a pas tout à fait sept ans ; elle est alors recueillie par sa sœur aînée. Elle travaille d'abord comme bergère, puis, à partir de 1881, comme domestique chez les sœurs de la Providence à Clermont (Oise). En 1901, elle commence à travailler comme femme de ménage dans les familles bourgeoises de Senlis.
Tout en travaillant, elle se met à peindre à la bougie dans un grand isolement et accomplit une œuvre considérable.

Seraphine 1

Le collectionneur d'art allemand Wilhelm Uhde, installé à Senlis en 1912, découvre ses peintures et lui apporte son soutien. Mais il est obligé de quitter la France en août 1914, et il ne reprend contact avec Séraphine qu'en 1927, à l'occasion d'une exposition locale à Senlis. Son aide, alors, permet à Séraphine de peindre de grandes toiles de deux mètres de hauteur. En 1929, Uhde organise une exposition Les peintres du Cœur sacré qui permet à Séraphine d'accéder à une certaine prospérité financière qu'elle dilapide au fur et à mesure.
À partir de 1930, Uhde cesse d'acheter ses peintures du fait de la Grande Dépression, qui éloigne les acheteurs d'œuvres d'art, ce qui la perturbe gravement. Elle sombre alors dans la folie, et on l'interne pour « psychose chronique » le 31 janvier 1932 à l'hôpital psychiatrique de Clermont et dès lors elle ne pratique plus son art.
Ses œuvres sont pourtant exposées par Uhde : en 1932, exposition Les Primitifs modernes à Paris ; en 1937-1938, exposition Les Maîtres populaires de la réalité, à Paris, Zürich, New York (MoMA) ; en 1942, exposition Les Primitifs du XXe siècle à Paris ; en 1945, exposition consacrée à Séraphine seule à Paris.

Le musée Maillol à Paris, le musée d'art de Senlis, le musée d'art naïf de Nice, le musée d'art naïf de Laval, le LaM à Villeneuve-d'Ascq et le Centre Pompidou-Metz possèdent plusieurs de ses œuvres.

Séraphine utilisait des couleurs qu'elle préparait elle-même, ainsi que du Ripolin qu'elle mélangeait avec d'autres produits. De façon un peu plus tardive, lorsque Wilhelm Uhde lui en a donné les moyens, elle utilisait des vernis. En ce qui concerne les pigments et les couleurs, elle n'a jamais dévoilé son modus operandi. Fait remarquable, sa matière picturale tient particulièrement bien et ne pose que peu de soucis de conservation. Ses peintures ont un aspect mat, presque ciré. Parfois, la signature est gravée au couteau, révélant une sous-couche de couleur contrastée. Il semble qu'elle signait ses peintures avant de les peindre.
On peut remarquer que ses peintures comportent presque toutes, dans le quart inférieur, une bande ou une zone qui est manifestement d'un autre ordre que le reste de l'image : les fruits et fleurs continuent à s'épanouir dans cette région particulière de la peinture, mais d'autres éléments - herbes, feuilles plus sombres que dans le reste du tableau - invitent à imaginer cet espace spécifique comme une sorte de soubassement, de souterrain où tout s'enracine, de monde d'en-bas. Ce principe de composition rigoureux se répète sur de nombreux tableaux.
Le besoin irrépressible de création fait de Séraphine, pour reprendre les termes de Bertrand Lorquin, conservateur du musée Maillol, une artiste dévorée par « cette fameuse nécessité intérieure dont parlait Kandinsky »  

seraphine de senlis

Un film très très bien fait de Martin Provost est sorti en 2008, avec la sublime Yolande Moreau dans le rôle de Séraphine

Séraphine - Michael Galasso - Fin/End

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13 décembre 2015

Matta

Matta

Roberto Matta Echaurren, lequel aimait se présenter souvent comme "Roberto Sebastián Antonio Matta Echaurren", connu sous le nom de Matta, est un peintre surréaliste chilien, né le 11 novembre 1911, à Santiago du Chili, et mort à Civitavecchia (Italie), le 23 novembre 2002.

Matta commence des études d'architecture à Santiago du Chili. En 1933, il abandonne sa carrière pour s'installer en France. Il travaille un premier temps dans l'atelier de Le Corbusier puis voyage en Espagne, où il se lie avec les poètes Rafael Alberti et Federico Garcia Lorca. Il voyage également en Scandinavie, où il rencontre Alvar Aalto, et à Londres, où il fait la connaissance de Henry Moore, Roland Penrose et René Magritte.

À la demande de Salvador Dalí, il va voir André Breton qui l'adopte aussitôt. Ils me dirent : « Tu es surréaliste ! Je ne savais même pas ce que cela voulait dire... »

Dans la revue surréaliste Minotaure, Matta écrit des textes sur l'architecture qui s'opposent au rationalisme du Corbusier. Une étape importante pour Matta intervient cependant durant l’été 1939 lorsque, accompagné d’Esteban Francès et de Gordon Onslow-Ford, il séjourne au château de Chemillieu. Ils sont rejoints par André Breton et sa famille, Yves Tanguy et Kay Sage. Il semble que la présence d’Yves Tanguy soit particulièrement importante dans la formation de Matta à ce moment. À la même époque, il peint une série de tableaux pour laquelle il expérimente une technique nouvelle : avec un chiffon, il étale la couleur sur la toile, qui, ainsi étalée, décide du tracé ultérieur du pinceau. Il se rapproche du procédé d'écriture automatique. Il appelle cette série « Morphologies psychologiques ».

Il part à New York à la demande de Marcel Duchamp pour fuir la guerre. Six mois après son arrivée, il expose pour la première fois aux États-Unis à la galerie Julien Levy, spécialisée dans le surréalisme. Matta commence à travailler avec des pigments phosphorescents pour donner la possibilité à ses toiles de produire des images qui varieront selon la longueur d'onde de l'éclairage. Il s'inspire de la presse scientifique et se passionne pour la physique relativiste et les théories liées à la quatrième dimension. Il donne des conférences à la New School of Social Research et reçoit beaucoup de jeunes Américains dans son atelier, dont Jackson Pollock.

Matta 2

En septembre 1947, sa première exposition monographique parisienne est organisée. Le catalogue de l'exposition reprend un texte de Breton écrit en 1944 : « La perle est gâtée à mes yeux... »

Roberto Matta fonde avec Patricia Kane Matta (1923-1972) (qui deviendra la femme de Pierre Matisse) la revue Instead qui comprend sept numéros. Instead paraît de janvier à novembre 1948 avec une contribution de Stephane Hessel.

En octobre 1948, il est exclu du groupe surréaliste. Breton le soupçonne d'une liaison avec la femme du peintre Arshile Gorky, cause de son suicide. Matta retourne alors au Chili. Il publie un texte insistant sur le « rôle de l'artiste révolutionnaire, qui doit redécouvrir de nouvelles relations affectives entre les hommes. » Ensuite, il revient en Europe et s'installe en Italie, d'abord à Ischia (où il se lie d'amitié avec Leonardo Cremonini) puis à Panarea (où la femme de Leonardo Cremonini, Giovanna Madonia fait acheter à Malitte Matta une maison), sa complicité avec Leonardo Cremonini durera jusqu'à son décès.


Matta 3Matta est très à l'aise dans les très grands formats ; ses toiles font souvent plusieurs mètres de long, voire 10 mètres et parfois davantage. En 1968, il réalise des environnements en couvrant les murs et les plafonds du musée d'Art moderne de la Ville de Paris avec ses toiles. La même année, en janvier, Matta participe au premier congrès culturel de La Havane, à Cuba. En France, il prend une part active aux événements de mai.

Après le coup d'État du général Pinochet au Chili du 11 septembre 1973, il coupe tout lien avec son pays natal :
« C'est cet exil qui a déterminé toute ma vie, entre deux cultures. Mon travail est un travail de séparation. [...] De l'exil, je suis passé à l'"Ex-il", quelque part entre le connu et l'inconnu, entre la réalité et l'imaginaire. Là où commence la poésie. »

Roberto Matta

11 décembre 2015

Emil Nolde

Nolde Emil

Nolde Emil 2

Emil Nolde, né Hans Emil Hansen le 7 août 1867 à Nolde et mort le 13 avril 1956 à Seebüll, est un peintre expressionniste et un aquarelliste allemand.


Fils de paysan du Schleswig, Emil Nolde pratique la sculpture ornementale avant de s'intéresser à la peinture. Il apprend le dessin à Karlsruhe, puis à Saint-Gall en Suisse où il enseigne cette matière jusqu'en 1897. Il part alors compléter sa formation à Munich, à Dachau, puis à Paris, en 1899, où il est confronté aux peintures classiques du Louvre et où il fréquente l'Académie Julian. Il se partage ensuite entre Copenhague et Berlin et séjourne souvent dans l'île d'Alsen. Il épouse en 1902 Ada Vilstrup, rencontrée à Copenhague, de 12 ans sa cadette. Il découvre les tableaux de Vincent van Gogh et de Paul Gauguin à l'occasion d'expositions à Berlin et à Weimar, œuvres qui vont l'influencer profondément. Sa première toile connue date de 1895-1896 en Suisse

Il commence à exposer dès 1906, notamment à Dresde où sa peinture à thématique campagnarde, avec un traitement des couleurs vives en pâte épaisse, enthousiasme les artistes du groupe Die Brücke. Emil Nolde s'y inscrit à partir de 1906 sur une invitation de Karl Schmidt-Rottluff. La thématique de son œuvre est alors exclusivement florale et Nolde quitte le groupe fin 1907 pour des raisons de divergence d'opinion tout en conservant des liens d'amitié avec certains de ses membres.
Il rencontre en 1907 le peintre Edvard Munch. Sa notoriété grandit et il s'inscrit à la Sécession berlinoise. Nolde est assez mal à l'aise dans ce milieu : ses toiles sont, de plus, régulièrement refusées par les expositions de ce groupe. Avec d'autres artistes il crée alors en réaction la nouvelle Sécession, dont la première exposition a lieu en 1910. Il arrive que Nolde détruise certaines de ses toiles quand elles ne lui plaisent pas.

Je me suis posé la question de mettre, ou non, ce peintre dans ma série à cause de ce qui suit.  Mais quand j'ai fait ma liste je ne connaissais pas ce point, je ne me suis basé que sur une peinture qui me plaisait... 

 En 1935, il adhère au parti nazi dans l'espoir d'être accepté par le régime. Il est défendu dans un premier temps par Goebbels. Cependant son art est critiqué par Alfred Rosenberg qui a les faveurs d'Hitler en matière culturelle, et, dès 1937, il est tenu en suspicion par le régime : le 23 août 1941 Adolf Ziegler lui enjoint de cesser de peindre, ce qu'il refuse de faire. Nolde est alors expulsé de l'Académie des arts. Au cours de la campagne contre « l'Art dégénéré », un grand nombre de ses œuvres (1 052 exactement) exposées dans les musées allemands sont confisquées et certaines sont détruites sur ordre des nazis.

Une seule toile en France: Nature morte aux danseuses, 1914, au Musée national d'art moderne, centre Georges Pompidou.

9 décembre 2015

René Auberjonois

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René Victor Auberjonois, né le 18 août 1872 à Montagny-près-Yverdon et mort le 11 octobre 1957 à Lausanne, est un artiste peintre, dessinateur, caricaturiste et illustrateur vaudois.
Fils d'un agronome, riche propriétaire foncier, et d'une mère française, René Auberjonois obtient sa maturité avant de mener une existence dorée mais hésitante quant à l'orientation à lui donner : un peu de musique, un peu d'études. En 1895, il se décide pour la peinture et part à Londres où il se forme à la Kensington School of Art (en), puis à Paris en 1896 où il est l'élève de Luc-Olivier Merson, puis étudie aux Beaux-Arts de 1897 à 1900. Dans la capitale française, il se lie d'amitié avec des écrivains vaudois comme Édouard Rod, Paul Budry ou Charles-Ferdinand Ramuz.

En 1900, il entreprend un voyage d'étude à Florence. À son retour en 1914, il s'installe à Jouxtens. En 1916, René Auberjonois réalise les décors de Guillaume le Fou de Fernand Chavannes puis ceux pour Histoire du Soldat (1918) alors associé à Igor Stravinski et Charles Ferdinand Ramuz avec lesquels il s'était lié d'amitié. Il réalise en 1923 les décors pour le bicentenaire du major Davel et le Bal des Artistes de 1927.

Pour info, à l'heure actuelle la maison de Ramuz a été vendue pour être détruite et remplacée par un immeuble ... les livres éparpillés ... j'en ai quelques-uns dont celui de René Auberjonois

PS : attention il existe un autre René Auberjonois, acteur américain qui joua dans StarTrek

Sergio Belluz et Ioana Primus Andrei "Complainte" (1916) Ernest Ansermet - CF Ramuz.mp4

9 décembre 2015

Charles Camoin

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Charles Camoin est né à Marseille le 23 septembre 1879, dernier d’une famille de quatre enfants.

Il suit des cours de dessin à l’Ecole des Beaux-Arts de Marseille dès 1895. Il reçoit l’année suivante un « premier prix de figure » qui le décide à poursuivre dans cette voie.

En janvier 1898, installé à Paris avec sa mère, Camoin s’inscrit à l’École des Beaux-Arts de Paris. Admis dans l’atelier de Gustave Moreau, il ne reçoit que brièvement l’enseignement du maître qui meurt en avril de la même année. Toutefois, c’est là qu’il rencontre Matisse, Marquet et Manguin, élèves de l’Atelier Moreau depuis déjà quelques années.

En 1908, Camoin a sa première exposition particulière en avril, à la galerie du jeune marchand d’origine allemande, Daniel-Henri Kahnweiler, qui deviendra par la suite le marchand de Braque et Picasso.

À partir de 1908, sa peinture évolue dans une veine plus expressionniste. Camoin réintroduit le noir dans sa palette. Une exposition particulière de soixante de ses peintures a lieu Galerie Druet au début de l’année 1914.
Mais en juin, Camoin détruit une grande partie des toiles – « parmi les plus intéressantes de ce peintre », selon Apollinaire se trouvant dans son atelier. Il les coupe en morceaux avant de les jeter. Les débris furent ramassés par un chiffonnier qui les vendit au marché aux puces. En 1925, le peintre apprend que certaines de ces toiles ont été reconstituées et vendues par Francis Carco. Selon le tribunal, « la propriété des morceaux lacérés ne peut faire obstacle à l'exercice par l'auteur de son droit de divulgation. L'acquisition de la propriété ne se limite qu'au support, l'auteur reste maître malgré l'abandon de son œuvre de faire respecter ses droits. Seul le support sera l'objet du mécanisme de la possession, les droits d'exploitation restant toujours entre les mains de l'auteur tant qu'il ne les aura pas cédés et ce même s'il n'a plus le support entre ses mains ».

Camoin passe les dernières années de sa vie entre Paris et Saint-Tropez. Il s’éteint dans son atelier de Montmartre le 20 mai 1965. Il est inhumé au cimetière Saint-Pierre de Marseille.

 

( Source Wikipédia )

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6 décembre 2015

Jacques Truphémus

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Jacques Truphémus, né le 25 octobre 1922 à Grenoble, est un peintre français.

Après des études générales au lycée Champollion de Grenoble, il intègre l'école des Beaux-Arts de Lyon en 1941.


Il est représenté par la galerie Claude Bernard à Paris. Ses toiles ont pour thème des sujets classiques : portraits, nature morte, paysages.

En 2012, une rétrospective lui rend hommage à Lyon, la ville où il demeure … Aujourd'hui il vit et travaille à Lyon et dans les Cévennes

Jacques Truphémus : "J'écoute la toile"

 

 

 

 

 

 

 

 

5 décembre 2015

Georges-Henri Rouault

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Georges-Henri Rouault (Paris, 27 mai 1871 – Paris, 13 février 1958) est un peintre et graveur français.
en 1891, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Jules-Élie Delaunay et, à la mort de ce dernier, entre dans l'atelier de Gustave Moreau où il côtoie Matisse, Marquet, Manguin et Léon Lehmann auquel il restera très lié


Georges Rouault brûle 315 de ses tableaux en 1948 en présence d'un huissier. Il arrête de peindre en 1957.

À sa mort, en 1958, le gouvernement français décide de lui faire des obsèques nationales à l'église Saint-Germain-des-Prés à Paris.

( Source Wikipédia )

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Georges Rouault

4 décembre 2015

Marc Chagall

 

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Marc Chagall ( Mark Zakharavitch Chagal) est un peintre et graveur né le 7 juillet 1887 à Liozna, près de Vitebsk, en Biélorussie (alors intégrée à l'Empire russe), naturalisé français en 1937 et mort le 28 mars 1985 à Saint-Paul de Vence.

Chagall est l'un des plus célèbres artistes installés en France au xxe siècle avec Pablo Picasso.


Chagall s'est essayé, outre la peinture sur toile, à la gravure, à la sculpture, à la poésie, à la peinture sur vitrail, sur émail, etc...


Il découvre les toiles de Robert Delaunay, Jean Metzinger, le Douanier Rousseau, Albert Gleizes. Néanmoins, jamais Chagall n’adhèrera pleinement à un mouvement ou à une école. Dans le même temps, il passe de nombreuses journées au Musée du Louvre, où il étudie Delacroix, Géricault, Watteau, Courbet5.
Il se lie d'amitié avec le poète Blaise Cendrars, qui est l'un des seuls habitants de la Bohème parisienne à parler le russe. Cendrars lui présente, entre autres, Robert Delaunay et Guillaume Apollinaire, qui seront fascinés par sa liberté dans l'utilisation de la couleur.

Tout en adoptant Paris comme sa deuxième ville natale, il n’oublie pas ses origines russes, pour preuve même lorsqu’il peint les ponts de la Seine ou la tour Eiffel, on peut reconnaître des éléments de décor inspirés de ses souvenirs d’enfance qui ne le quitteront jamais. Il expose ses travaux pour la première fois en 1914 au Salon des indépendants. Dans le même temps, il se rend à Berlin, où il expose dans la galerie Der Sturm avec Paul Klee et Alfred Kubin. Il a ensuite une exposition personnelle dans cette galerie. C'est un succès.

Un musée lui est consacré à Nice et un autre à Vitebsk.

Il dort
Il est éveillé
Tout à coup, il peint
Il prend une église et peint avec l'église
Il prend une vache et peint avec une vache
Avec une sardine
Avec des têtes, des mains, des couteaux…

(Blaise Cendrars )

( Source Wikipédia )

Favorite Artists: Marc Chagall

3 décembre 2015

Chaïm Soutine

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Chaïm Soutine, né dans une famille juive orthodoxe d’origine lituanienne de Smilovitchi, près de Minsk, dans l'actuelle Biélorussie, le 9 juin 1893 et mort à Paris, le 9 août 1943, est un peintre français.
Krémègne l’accueille à Paris, le 13 juillet 1913 et l’emmène à « La Ruche », une cité d’artistes du quartier du Montparnasse. Solitaire, il se tient à l’écart de toutes tendances artistiques et s’installe à la cité Falguière. C’est là que le sculpteur Jacques Lipchitz lui présente Amedeo Modigliani, de dix ans son aîné et qui lui voue une réelle affection. Si bien, qu’il devient son ami et son mentor.
Malgré des interruptions plus ou moins longues, Chaïm Soutine aura beaucoup peint et beaucoup détruit jusqu’à la fin de sa vie.

( Source Wikipédia )

 

2 décembre 2015

Auguste Chabaud

Chabaud

Chabaud Auguste

Auguste Chabaud,

né le 3 octobre 1882 à Nîmes et mort le 23 mai 1955 à Graveson,

est un peintre et sculpteur français.

À son retour de la guerre, en 1919,

Auguste Chabaud s'installe définitivement à Graveson, dans les Alpilles.

Il y restera jusqu'à la fin de sa vie, vivant reclus dans sa maison avec sa femme et ses sept enfants.

Surnommé l'« ermite de Graveson »  

( Source Wikipédia ) 

 

 

 

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il faudra qu'on dise de moi, celui-là n'a jamais appartenu à aucune école, à aucune église, à aucune institution, à aucune académie, surtout à aucun régime, si ce n'est le régime de la liberté
( Gustave Courbet )
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