Le Shintoïsme, l’intelligence artificielle algorithmique…

Le Shintoïsme :  au départ il s’agit d’une religion primitive du Japon, antérieure au bouddhisme, caractérisée par un polythéïsme animiste, le culte des ancêtres, l’adoration de l’empereur et l’exaltation du nationalisme. Il faut savoir aussi que le Kokka Shintō, littéralement «Shinto d'État » est l'idéologie promue par le gouvernement japonais depuis le début de l'ère Meiji (1868-1912)….

                              Rien que ça, déjà ça m’fout la trouille…

J’ai été élevé dans la religion catholique, et même si je n’ai pas tout compris, s’il me reste des zones d’ombre comme «  l’âne de la crèche était-il le même que celui qui emmena Joseph, Marie et Jésus se planquer » je sais qu’un âne est un âne, ouais d’accord je suis bien placé, vas-y !,  qu’un couffin est un couffin et des rois-mages des rois-mages.  J’ai toujours en tête qu’âne est le palindrome d’ ENA… on va m’dire, mais j’m’en fous « cette histoire est nase, arrête ! »

Comme dirait Pierre LOTI dans Madame Chrysanthème, sur le thème (je ne peux pas m’empêcher) du Japon « chaque jour je m’éveille au bruit de cette litanie shintoïste qui vibre au dessus de moi dans la sonorité exquise des matins d’été » …  J’admets, c’est poétique, mais bon …  T’as remarqué que poète ça prend un accent grave et poétique un aigu ? …

Bon il est bien gentil Loti, lui le bien loti, mais c’était sans compter sur l’intelligence artificielle, qui, soit dit entre nous, existait déjà dans l’antiquité avec des mythes ( et pas d’antimites ) d’êtres artificiels et que des philosophes et scientifiques ont reprise vers le fin du XVIIème siècle.  Plus particulièrement

Gottfried Wilhelm Leibniz, un polymathe, multicarte dirait-on aujourd’hui , puisqu’il était, en plus de philosophe ( en métaphysique, il invente le concept de monade, pas manade, hein, on n’est pas en Camargue… lis monade )  itou mathématicien (Concevant les pensées comme des combinaisons de concepts de base, il théorise la caractéristique universelle, une langue hypothétique qui permettrait d'exprimer la totalité des pensées humaines, et qui pourrait résoudre des problèmes par le calcul grâce au calculus ratiocinator, anticipant l'informatique de plus de trois siècles. Il aurait inventé le calcul infinitésimal (calcul différentiel et calcul intégral) Il travaille également sur le système binaire , cher à mon idole Boby Lapointe ( mathématicien, informaticien, artiste, Boby Lapointe n’oubliera pas ses premières amours...

...au point qu’en 1968, il crée un système de numérotation en base 16, permettant de convertir des nombres en lettres. C’est le système Bibi, contraction de Bibi-binaire. Selon Lapointe, le binaire étant la base 2, le bibinaire serait la base 4 et le bibi-binaire, la base seize….si le sujet vous passionne, moi oui, voici un lien https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/mathematiques/boby-lapointe-chanteur-et-matheux-inventeur-de-la-numerotation-bibi_37872 ) comme substitut au système décimal, s'inspirant notamment de vieux travaux chinois),  logicien, diplomate, juriste, historien, bibliothécaire.  Je vous passe tout ce qu’il a inventé en maths, Je me suis renseigné il ne savait même pas jouer à la pétanque, pfff, la honte ! …  J’ai dit pétanque, mais il n’était pas plus doué aux cartes, alors qu’il connaissait bien Descartes, René de son prénom… Le sieur Leibniz a étudié à Leipzig, du coup j’ai failli me tromper en écrivant son nom.  Je suis sûr qu’il l’a fait pour m’emmerder.

L’intelligence artificielle : d’abord personne n'y comprend rien, tout le monde, dont mézigue, en parle sans savoir, tout le monde en a un peu peur. « Celui qui dominera l'IA dominera le monde » prédit Poutine. C'est à la fois vrai et extrêmement déprimant. Et pas seulement parce que c'est Poutine qui l'a dit. Enfin, si, un peu quand même.

L’algorithme  est une suite finie et non ambiguë d'instructions et d’opérations permettant de résoudre une classe de problèmes ( Wikipédia ) On retrouve aujourd'hui des algorithmes dans de nombreuses applications telles que le fonctionnement des ordinateurs, la cryptographie, le routage d'informations, la planification et l'utilisation optimale des ressources, le traitement d'images, le traitement de textes, la bio-informatique, etc.

Là encore, le sujet n’est pas nouveau, il date du IXème siècle, d’un mathématicien persan : Al-Khwârizmî… plus tard Joannes Sacrobosco, moine ayant étudié à Oxford, est reçu à l'université de la Sorbonne le 5 juin 1221 et élu professeur de Quadrivium peu après. C’est vers cette date qu’il compose De Algorismo. Il est l'un des premiers docteurs du Moyen Âge à utiliser les écrits astronomiques des Arabes, considéré d'ailleurs en Angleterre comme ayant introduit l'usage des « chiffres »  que le pape Sylvestre II avait tenté en vain de répandre plus tôt. En 1240, Alexandre de Villedieu écrit son Carmen de Algorismo  sur la science des chiffres.

Un algorithme est une méthode générale pour résoudre un type de problèmes. Il est dit correct lorsque, pour chaque instance du problème, il se termine en produisant la bonne sortie, c'est-à-dire qu'il résout le problème posé. Les algorithmes étant des objets historiquement dédiés à la résolution de problèmes arithmétiques, comme la multiplication de deux nombres. Ils ont été formalisés bien plus tard avec l'avènement de la logique mathématique et l'émergence des machines qui permettaient de les mettre en œuvre, à savoir les ordinateurs. On associe inconsciemment algorithme et numérique, mais l'algorithmique intervient de plus en plus dans la vie quotidienne^{. .}Une recette de cuisine peut être réduite à un algorithme, le tissage, surtout tel qu'il a été automatisé par le métier Jacquard, le tricot, les machines à tricoter des années 1980 fonctionnaient avec des cartes perforées, un casse-tête, comme le Rubik’s Cube, etc…

Les philosophes Wendell Wallach et Colin Allen ont soulevé des questions liées à l'implantation par les programmeurs de règles morales dans les algorithmes d'intelligence artificielle ...

Au final, comment mêler, religion, intelligence artificielle et algorithmie, beeen, perso, je n’en sais rien…