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26 décembre 2015

Van Dongen

van-dongen

Kees Van Dongende son vrai nom Cornelis Théodorus Marie van Dongen, est un peintre français d'origine néerlandaise, de sensibilité libertaire dans sa jeunesse, né le 26 janvier 1877 à Delfshaven, dans la banlieue de Rotterdam et mort, à l'âge de 91 ans, le 28 mai 1968 à Monaco.

En 1892, à l’âge de 16 ans, Kees van Dongen commence des études en peinture à l’Académie royale des beaux-arts de Rotterdam. De 1892 à 1897, il fréquente le Quartier Rouge portuaire. Durant cette période, van Dongen peint des scènes de matelots et de prostituées.

D'inspiration anarchiste, il illustre en 1895 avec Jan Krulder l’édition hollandaise de l'ouvrage de Pierre Kropotkine intitulé L’Anarchie.

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van-dongen 3

En 1897, il demeure à Paris pour plusieurs mois1. Il y retourne en décembre 1899 pour rejoindre Augusta Preitinger (Guus), qu’il avait rencontrée à l’Académie. Ils se marient le 11 juillet 1901.

À Paris, il rencontre Félix Fénéon, par lequel il se voit confier en 1901 un numéro de L'Assiette au beurre, Petite histoire pour petits et grands nenfants.

En 1904, il expose au salon des indépendants et rencontre Maurice de Vlaminck et Henri Matisse. Bientôt, il commence à exposer ses œuvres à Paris, notamment l’exposition controversée de 1905 du Salon d'automne, où exposait également, entre autres, Henri Matisse. Les couleurs vives de leurs œuvres seront à l’origine du nom de ce groupe de peintres : les Fauves.

von Dongen et Brigitte Bardot (1954)

Après la Première Guerre mondiale, il s'installe près du bois de Boulogne et fréquente les milieux privilégiés. Il a vécu notamment dans le palais de marbre rose du Vésinet, appartenant à la marquise Luisa Casati. (source : "Les émeraudes du prophète" de Juliette Benzoni)

Il est décoré de la Légion d'honneur en 1922. Mais ce n'est qu'en 1929 qu'il obtient la nationalité française.

Il a aussi été brièvement membre du mouvement expressionniste allemand Die Brücke.

Van Dongen 2

En octobre 1941, en compagnie d'autres peintres et de sculpteurs tels que Charles Despiau, Paul Belmondo, Derain, Dunoyer de Ségonzac, ou encore Vlaminck, Van Dongen participa à un voyage d’études en Allemagne organisé par Arno Breker. Bien que la contrepartie de ce déplacement un peu "forcé" par le gouvernement allemand devait être la libération d'artistes français alors prisonniers de guerre, ce voyage dans l'Allemagne nazie leur fut à tous sévèrement reproché.

Kees van Dongen est le frère du sculpteur Jean van Dongen.

 

 

 

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26 décembre 2015

Suzanne Valadon

Suzanne Valadon

 

Suzanne Valadon, pseudonyme de Marie Clémentine Valadon, née le 23 septembre 1865 à Bessines-sur-Gartempe et morte le 7 avril 1938 à Paris, est une artiste peintre française.

Fille naturelle d’une blanchisseuse, Suzanne Valadon devient acrobate de cirque en 1880, jusqu’à ce qu’une chute mette fin prématurément à cette activité. Dans le quartier de Montmartre où elle est établie avec sa mère, puis son fils naturel, le futur peintre Maurice Utrillo qu'elle eut en 1883, elle a la possibilité de s’initier à l’art.

Son genre de beauté attire le regard des artistes et elle devient leur modèle, les observant en posant et apprenant ainsi leurs techniques. Elle est le modèle de Pierre Puvis de Chavannes, Pierre-Auguste Renoir, ou encore Henri de Toulouse-Lautrec, nouant des relations avec certains. Habituée des bars de Montmartre où la bourgeoisie parisienne venait s’encanailler, Toulouse-Lautrec, durant cette période, fait d’elle un portrait intitulé Gueule de bois.


Suzanne Valadon 3
Edgar Degas (pour qui elle ne pose jamais, malgré ce que l'on dit souvent) remarque les lignes vives de ses dessins et peintures et encourage ses efforts. Elle connaît de son vivant le succès et réussit à se mettre à l’abri des difficultés financières de sa jeunesse, pourvoyant aux besoins de son fils, appelé à sa naissance Maurice Valadon, et qui ne prit que plus tard le nom de famille de Miguel Utrillo, son père présumé.Son genre de beauté attire le regard des artistes et elle devient leur modèle, les observant en posant et apprenant ainsi leurs techniques. Elle est le modèle de Pierre Puvis de Chavannes, Pierre-Auguste Renoir, ou encore Henri de Toulouse-Lautrec, nouant des relations avec certains. Habituée des bars de Montmartre où la bourgeoisie parisienne venait s’encanailler, Toulouse-Lautrec, durant cette période, fait d’elle un portrait intitulé Gueule de bois.

Suzanne Valadon peint des natures mortes, des bouquets et des paysages remarquables par la force de leur composition et leurs couleurs vibrantes. Elle est aussi connue pour ses nus. Ses premières expositions au début des années 1890 comportent principalement des portraits, parmi lesquels celui d’Erik Satie avec qui elle a une relation en 1893. Il lui propose le mariage au matin de leur première nuit. Elle fut la seule relation intime de celui-ci, le laissant, comme il dira, avec « rien, à part une froide solitude qui remplit la tête avec du vide et le cœur avec de la peine » En 1894, Suzanne Valadon est la première femme admise à la Société nationale des beaux-arts. Perfectionniste, elle peut travailler plusieurs années ses tableaux avant de les exposer.

La peintre trouve en la galeriste Berthe Weill une alliée solide qui soutient son travail. La marchande fait ainsi participer l'artiste à près de dix-neuf expositions entre 1913 et 1932, dont trois rétrospectives personnelles.

Son mariage, en 1896, avec un agent de change, prend fin en 1909. Suzanne quitte son mari pour l'ami de son fils, le peintre André Utter (1886-1948), qu’elle épouse en 1914. Cette union, houleuse, dure près de trente ans. L’une de ses toiles les plus connues est Adam et Ève, où André Utter figure Adam et elle-même Ève.

À la fin de sa vie, Suzanne Valadon se lie d'amitié avec le peintre Gazi le Tatar et, poussée par cette rencontre, se remet à peindre.

Suzanne Valadon meurt le 7 avril 1938, entourée de ses amis peintres André Derain, Pablo Picasso et Georges Braque, et est enterrée au cimetière parisien de Saint-Ouen.

Ses œuvres sont conservées dans de nombreux musées, dont le musée national d'art moderne à Paris, le Metropolitan Museum of Art à New York, le musée de Grenoble, le musée des beaux-arts de Lyon. Une exposition permanente lui est dédiée à Bessines-sur-Gartempe

Un lycée de Limoges porte son nom. Une station du tramway de Tours et du tramway à Pierrefitte-sur-Seine portent également son nom.

Suzanne Valadon

26 décembre 2015

Balthus

 

 

 

balthus

Balthus, pseudonyme de Balthasar Kłossowski (le titre de comte de Rola qui est quelquefois ajouté à son nom est sans fondement), né à Paris le 29 février 1908, mort à Rossinière (Suisse) le 18 février 2001, est un peintre figuratif français d'origine polonaise. Il est le frère de l'écrivain et dessinateur Pierre Klossowski.

« La meilleure façon de commencer est de dire, Balthus est un peintre dont on ne sait rien. Et maintenant, regardons les peintures », telle est la réponse laconique que le peintre adresse à la Tate Gallery, qui, organisant une exposition de ses œuvres, souhaitait également agrémenter le catalogue de quelques éléments biographiques.

Rare et discret, il l'est dès sa naissance, un 29 février ; un anniversaire qui fait aussi partie de la « légende Balthus » et que son « grand ami » Rilke (amant de sa mère, Baladine) ne manquait jamais de souhaiter avec une lettre. D'ascendance polonaise par son père, Erich Klossowski, historien d’art, peintre et décorateur de théâtre, et russe par sa mère Baladine Klossowska (mais tous deux ressortissants prussiens), Balthus naît à Paris, mais sa famille, du fait de ses origines, se réfugie en Suisse lors de la Première Guerre mondiale. Ses parents se séparent peu après et Balthus passe son enfance avec son frère Pierre dans la région de Genève, près de leur mère et bientôt de Rainer Maria Rilke. Baladine rencontre le poète Rilke en 1919 : le jeune Balthasar Klossowski a 11 ans. Le garçon publie son premier livre de dessins, Mitsou, sous l'impulsion de ce mentor, lorsqu'il a quatorze ans. Il signe le recueil du surnom de « Baltusz » qu'on lui donnait à l'époque et qu'il transformera en « Baltus », puis en « Balthus » par la suite. Durant son adolescence, il rencontre les nombreuses relations de sa mère et de Rilke qui viennent lui rendre visite : André Gide, Maurice Denis, Pierre Bonnard.

Balthus 2

Balthus part pour Paris avec sa mère et son frère en 1924. Il y suit l'enseignement de Pierre Bonnard et de Maurice de Vlaminck. Il peint ses premiers tableaux, copie des œuvres au musée du Louvre. En 1926, il va en Italie étudier les peintres de la Renaissance. En 1929, il expose pour la première fois à Zurich, sans grand succès.

Balthus s'installe à Paris en 1933, dans un premier temps rue de Furstemberg puis, à partir de 1936, Cour de Rohan (quartier de Saint-Germain-des-Prés) où il résidera plusieurs années. Il entre en contact avec le mouvement surréaliste par l'intermédiaire de Pierre Lœb mais il ne se sent guère de point commun avec la mouvance d'André Breton.
Il expose en 1934 une série de tableaux mettant en avant des jeunes filles à la pose équivoque, thème qui fera sa célébrité.
Il se marie en 1937 avec Antoinette de Watteville (1912-1997). Cette dernière lui sert de modèle dans plusieurs toiles, dont La Toilette (1933, Centre Pompidou, Paris) et Jeune fille en costume d'amazone (1932, collection Stanislas Klossowski). L'un de ses fils, Thadée épouse Loulou de la Falaise (1948-2011), dont il a une fille, Anna.

Balthus est mobilisé en Alsace au début de la Seconde Guerre mondiale mais est rapidement démobilisé pour des raisons mystérieuses. Il s'installe alors à Champrovent en Savoie, puis à Fribourg en Suisse, où naissent deux de ses fils, et Cologny près de Genève. Il se sépare de sa femme et retourne à Paris. Il y réalise les décors et les costumes d'une pièce d'Albert Camus, L'État de siège et peint La Chambre (Washington, Smithsonian Institute) en 1947-1948).
En 1950 il effectue les décors de l'opéra Cosi fan tutte de Mozart au festival d'Aix-en-Provence.

Balthus 1

En 1953, il quitte Paris pour le château de Chassy, à Montreuillon, Nièvre, dans le Morvan, en Bourgogne, où il reste jusqu'en 1961, après l'avoir loué puis acheté. Il y peint plusieurs paysages, vus de ses fenêtres, dont les deux Jeune fille à la fenêtre de 1955 et 1957, deux portraits de Colette, la fille des métayers de Chassy. Il se crée un personnage de dandy et d’aristocrate « féodal », ainsi qu’il se décrivait, son appartenance à la noblesse restant non établie.
En 1961, il est nommé directeur de l'Académie de France à Rome, à la Villa Médicis, par André Malraux. Setsuko Ideta, jeune étudiante japonaise dont il est amoureux, l'y rejoint. Elle lui sert de modèle dans plusieurs tableaux. Il l'épouse en 1967 au cours d'un voyage au Japon.
En 1977, à la fin de son mandat romain, le peintre prend le thé au Grand Chalet de Rossinière, en Suisse, s'en éprend et l'achète. Il y vivra jusqu'à sa mort avec son épouse et sa fille Harumi. Il présente ses toiles à de nombreuses expositions de par le monde et il est encensé par la presse et les critiques.

Balthus a été président des « Amis de Courbet » de 1992 à 1998.

L'œuvre de Balthus est relativement peu abondante puisqu'on ne compte qu'environ 300 peintures, dont beaucoup ne sont pas datées.

Il reste un artiste figuratif à une époque où l'abstraction est reine.

 

Balthus - Metropolis

24 décembre 2015

Léopold Survage


SurvageLéopold Frédéric Léopoldovitch Stürzwage, dit Léopold Survage, né à Moscou le 31 juillet 1879 et mort à Paris 31 octobre 1968, est un peintre français d'origine russe.
Son père, Léopold Édouard Stürzwage, est citoyen de Villmanstrand (actuellement Lappeenranta en Finlande). Léopold Survage est baptisé dans la religion protestante. En 1886 il perd sa mère et l'année suivante entre à l'école Saint-Pierre et Saint-Paul. À la sortie du lycée il entre dans la fabrique de pianos de son père de 1897 à 1900 et devient apprenti facteur de pianos. Fasciné très jeune par le dessin et la peinture, il entre en 1901 à l'école des beaux-arts de Moscou chez Constantin Korovine et Leonid Pasternak, et visite la collection privée de Chtchoukine : Manet, Gauguin, les impressionnistes, Matisse, etc. il y rencontre Michel Larionov, David Bourliouk, Soudiékine, et Sapounov. En 1903 il peint sa première œuvre connue à ce jour : Moscou et participe à diverses expositions dont celle dite « Stéphanos » en 1907-1908 à la maison de l'école Stroganov et du « Valet de Carreau » en 1910-1911. Entretemps son père s'est ruiné, il liquide ses affaires et avec le peu d'argent qu'il lui reste il part pour Paris et le 12 juillet 1908 il débarque à Paris avec Hélène Moniuschko qu'il a épousée le 20 janvier 1908 à Serguiev Possad, ils se separeront en 1911 et divorceront en 1918..

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De Moscou il connaissait la célèbre claveciniste Wanda Landowska qui l'introduit comme accordeur de pianos à la maison Pleyel, il retrouve Archipenko qu'il voyait à Moscou et suit les cours de l'Académie Matisse et de l'Académie Colarossi. Premières expositions à partir de 1911 et, en 1914, les principes du « rythme coloré » par lequel est trouvée une analogie entre la forme visuelle colorée et la musique, sont établis.

Introduit par Guillaume Apollinaire dans le cercle de la baronne Hélène d'Oettingen, avec laquelle il entretient une relation amoureuse jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, et de Serge Férat en 1911, il rencontre André Salmon, Picasso, Gino Severini, Robert et Sonia Delaunay, etc. Sa signature autographe figure sur l'un des feuillets signés par les convives du banquet mémorable donné le 31 décembre 1916 en honneur d'Apollinaire à l'Ancien Palais d'Orléans de l'Avenue du Maine.

Au Salon des Indépendants en 1914 il montre des rythmes colorés, qu'il veut réaliser au cinéma, anticipant les recherches sur le cinéma abstrait qui seront menées à leur terme par Viking Eggeling et Hans Richter. Apollinaire exalte « Le Rythme coloré », dans les Soirées de Paris en 1914. En 1915 Survage part à Saint-Jean Cap Ferrat avec la Baronne d'Oettingen et restera sur la Côte d'Azur jusqu'à la fin de la guerre. Il y rencontre sa future femme, Germaine Meyer. Dans une lettre à Léopold Zborowski datée du 31 décembre 1918, Modigliani écrit : « Je fais la bombe avec Survage au Coq d'Or... Le champagne coule à flots ». Apollinaire organise la première exposition de Survage à la galerie Bongard en 1917 regroupant trente-deux de ses tableaux.

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En 1920 Survage dépose les statuts de la « Section d'Or » dont il est fondateur avec Albert Gleizes et Archipenko, Braque. Serge Férat, Fernand Léger, Louis Marcoussis, font partie du comité directeur. Cette association se charge d'organiser les expositions en France et à l'étranger. En 1921, il participe à l'exposition « Les Maîtres du cubisme » à la galerie de L'Effort Moderne. Albert Gleizes reproduit une œuvre dans son livre Du cubisme et des moyens de le comprendre. Il épouse la pianiste Germaine Meyer le 7 juillet 1921. En 1922 il expose chez Léonce Rosenberg, participe à la première exposition de la Section d'Or en Italie à Rome, puis une exposition de groupe à la galerie Weill avec Henri Hayden, Auguste Herbin, Irène Lagut, Jean Metzinger et Severini.

Dès 1922, Survage travaille pour les Ballets russes de Serge de Diaghilev et exécute les décors et les costumes de l'Opéra-bouffe de Stravinski, Mavra sur un livret de Boris Kochno d'après un conte de Pouchkine, il réalisera également un projet de décor pour L'École des femmes à la demande de Louis Jouvet, sans suite. En 1927 un article de Samuel Putnam sur Survage dans le Chicago Evening Post précède une exposition particulière à Chicago aux Chester Johnson Galeries. C'est alors une carrière internationale qu'il poursuit en multipliant les expositions personnelles et collectives en France et à l'étranger. Il effectue des dessins de tissus pour la maison Chanel et des compositions religieuses comme la crucifixion pour la cathédrale de Turku en Finlande en 1930. En 1937, il réalise une série de panneaux monumentaux pour le palais des chemins de fer à l'Exposition des Arts et Techniques de Paris : Liaisons postales et télécommunications, L'Optique-Horlogerie, La Précision mécanique. Ces toiles mesurant 15,5 mètres sur 4 mètres de hauteur, recevront la médaille d'or.

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Il se consacre à la peinture monumentale dans les années 1950-1960 : fresque sur le thème de la Paix au Palais des Congrès de Liège qui l'amène à rester dix-huit mois en Belgique en 1958, dessine des cartons Le Coq et le Cheval pour la Manufacture des Gobelins et illustre des ouvrages littéraires.

Le 12 mars 1963, il est nommé officier de la Légion d'honneur.

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Exposition SURVAGE Musée d'Art Moderne de Collioure

23 décembre 2015

André Masson

 

 

 

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André Masson, né le 4 janvier 1896 à Balagny-sur-Thérain, Oise et mort le 28 octobre 1987 à Paris, était un peintre français qui participa au mouvement surréaliste du début des années 1920 à la fin des années 1950. Notamment célèbre pour ses dessins automatiques et ses tableaux de sable, il est l'auteur d'une œuvre multiforme, marquée par l'« esprit de métamorphose » et l'« invention mythique ». Son influence est notable sur l'expressionnisme abstrait, en particulier Jackson Pollock et Arshile Gorky.

La formation artistique de Masson dure six ans : de 1907 à 1912, il est élève de l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles où il apprend surtout la décoration murale et reçoit un premier prix de décoration. Il quitte la Belgique, puis de 1912 au printemps 1914, se forme comme élève dans l'atelier de Paul Baudoüin à l'École nationale des Beaux-Arts de Paris. Après un voyage en Italie à la suite d'une bourse d'études, il va en Suisse et s'engage dans l'infanterie un an plus tard. Il est grièvement blessé au cours de l'offensive du Chemin des Dames et passe plusieurs mois dans divers hôpitaux. Il en gardera toute sa vie une répulsion pour la guerre et le bellicisme.

Masson 2

Après la guerre, il va peindre quelque temps à Céret (Paysage de Céret, Environs de Céret). Il a Miró pour voisin et, ensemble, ils partagent le même atelier. Il rencontre alors de nombreux artistes et écrivains tels que Roland Tual, Max Jacob, Antonin Artaud, Juan Gris, Derain, Limbour, Leiris, Aragon, Desnos. Lors de son séjour à Céret, André Masson épouse Odette Cabalé (1899 - 1984), dont la famille paternelle est cérétane. En 1920, à Paris, naissance de leur fille Gladys Masson dite Lily. En octobre 1922, il se lie par un contrat verbal à la galerie Simon de Kahnweiler et y expose en 1924. S'intéressant aux manifestations dadaistes par l'intermédiaire d'écrivains comme Limbour ou Aragon, il reçoit André Breton à son atelier et rejoint le groupe des surréalistes. Il participe dès lors à leurs activités, rencontre Georges Bataille, ainsi que Paul Éluard. Sa participation au mouvement surréaliste s'interrompt lorsqu'il se brouille avec Breton en 1929. En 1930, il divorce avec Odette Cabalé.

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Durant ces années, il crée ses dessins automatiques. Il invente le procédé des "tableaux de sable", créés en étalant de la colle puis en projetant du sable sur la toile. Il s'initie à la gravure, à l'illustration (Justine de Sade en 1928, Histoire de l'œil, sous le pseudonyme de Lord Auch (1928) et Dossier de l'œil pinéal. L'anus solaire, illustré à la pointe sèche, de Bataille), à la décoration de théâtre et à la sculpture (Métamorphose, 1928). Il reçoit deux importantes commandes : de Pierre David-Weill, la décoration de son appartement parisien (1928) et des Ballets russes de Monte-Carlo, les décors et costumes du ballet Les Présages, dont la première a lieu le 13 avril 1933. En 1933, Masson expose à New York ses Massacres de 1932-33. Après des séjours dans le midi, il s'installe en Espagne au printemps 1934.

En 1937-1939, il participe à l'aventure de la revue Acéphale mais n'adhère pas à la société secrète de Bataille. Son style semble être influencé par l'expressionnisme. Produit des dessins sous forme de « séries » : Destin des animaux ; Massacres ; Portraits imaginaires. En 1941, il rejoint les États-Unis pour échapper à la guerre ; y retrouve André Breton. En 1945, retour en France. Il illustre de nombreux décors de théâtre (La Putain respectueuse de Jean-Paul Sartre). En 1954, il reçoit le Prix national des arts. En 1965, il peint le plafond du théâtre de l'Odéon.

Ami de Georges Bataille, André Masson s'est marié avec Rose Maklès (1902-1986) (sœur de Bianca, comédienne à L'Atelier et épouse du dadaïste Théodore Fraenkel ; de Simone, épouse de Jean Piel, et de Sylvia, comédienne, épouse de Georges Bataille puis de Jacques Lacan).

Ses deux fils, Diego et Luis, épousèrent deux des filles de l'architecte Fernand Pouillon, lequel avait dessiné les plans de son atelier au Tholonet, près de la montagne Sainte-Victoire. Sa fille Gladys Masson, dite Lily, est également peintre et continue à exposer ses œuvres à Paris et à l'étranger.

Pour ce que j'en sais, l'atelier au pied de la Sainte Victoire est toujours dans la famille et son petit-fils Alexis y réalise de très belles peintures …

ANDRE MASSON (2)

 

 

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22 décembre 2015

Frédéric Bazille


BazilleFrédéric Bazille, né le 6 décembre 1841 à Montpellier (Hérault) et mort au combat le 28 novembre 1870 à Beaune-la-Rolande (Loiret), est un peintre français impressionniste du xixe siècle.

Né dans une famille de notables protestants de Montpellier (Hérault), son père Gaston Bazille est agronome et sénateu, sa mère Camille Vialars hérite d'un domaine agricole à Saint-Sauveur. Frédéric Bazille commence des études de médecine pour faire plaisir à ses parents. Mais la vocation est pressante : dès 1859, il suit des cours de dessin et de peinture dans l'atelier du sculpteur Baussan.
En 1862, il part s'installer à Paris où il s'inscrit à l'atelier du peintre Charles Gleyre sous les conseils de son cousin peintre Eugène Castelnau. Dès lors, il sera peintre. Dans cet atelier il rencontre Claude Monet puis Auguste Renoir. Très vite, un groupe se forme qui intègre Edgar Degas, Alfred Sisley, Édouard Manet, Berthe Morisot, Paul Cézanne, Camille Pissarro, Émile Zola, Paul Verlaine...

Plus favorisé qu'eux, il partage ses divers ateliers avec Renoir et Monet dès 1865. À partir de 1866, il est présent au Salon de peinture de Paris, sans grand succès.

Il passe généralement ses étés dans la propriété familiale du Domaine de Méric, à Montpellier, et face au village de Castelnau-le-Lez, domaine qui sert de décor à quelques-unes de ses toiles, comme La Robe rose (1864), Réunion de famille (1867) ou Vue de village (1868).

Sa palette s'éclaircit et se colore.Bazille 1

Bazille 2

 

En août 1870, il s'engage dans un régiment de zouaves. Il est tué, à 28 ans, le 28 novembre 1870, lors de la Bataille de Beaune-la-Rolande. La première exposition des Impressionnistes, où plusieurs de ses toiles sont exposées, a lieu en 1874, quatre ans après sa mort.

Bazille 4

Il est inhumé au cimetière protestant de Montpellier dans une tombe réalisée par le sculpteur Auguste Baussan.

20 décembre 2015

Henri Rouart

 

Rouart

Henri Rouart,  ( ici peint par Manet ) de son vrai nom Stanislas-Henri Rouart (Paris 1833 - Paris 2 janvier 1912), est un ingénieur, industriel, artiste-peintre et collectionneur français.

Élève du lycée Louis-le-Grand à Paris, où il se lie d’amitié en classe de troisième avec Edgar Degas, Henri Rouart entre à l’École polytechnique et devient un ingénieur inventif. On lui doit, entre autres, le fameux « pneumatique » que l'on appelait « le petit bleu », système d'acheminement rapide du courrier à Paris dans des boîtes cylindriques propulsées par air comprimé dans un réseau souterrain de tuyauterie. Certaines publications parlent même du réfrigérateur …

Rouart est capitaine d’artillerie pendant la guerre de 1870. Au cours du siège de Paris, où il dirige une batterie d'artillerie, il y retrouve son ami Degas, et ne le quittera plus.

Rouart-1

Rouart-2

À la cinquantaine, Rouart se consacre entièrement à sa passion de peintre. Ancien élève de Corot et de Millet, son art est proche des impressionnistes. Il participe à ce titre à des expositions à partir de 1868 et devient un collectionneur et un mécène reconnu de Delacroix, Courbet, Daumier, Millet, Corot, Manet, Berthe Morisot, Toulouse-Lautrec, Renoir, Puvis de Chavannes, Pissaro et Degas, entre autres.

Henri Rouart a été maire de la commune de La Queue-en-Brie dans le département du Val-de-Marne entre 1891 et 1912


Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise


Il est le père du peintre Ernest Rouart et l'arrière-grand-père de l'écrivain et académicien Jean-Marie Rouart.

 

un conseil vous pouvez ne regarder la vidéo qu'à partie de 2'30" ... 

19 décembre 2015

Kandinski

Kandinsky

Vassily Kandinsky (en russe : Василий Васильевич Кандинский, Vassili Vassilievitch Kandinski), né à Moscou le 16 décembre (4 décembre) 1866 et mort à Neuilly-sur-Seine le 13 décembre 1944, est un peintre et graveur russe et un théoricien de l’art.

Considéré comme l’un des artistes les plus importants du xxe siècle aux côtés notamment de Picasso et de Matisse, il est un des fondateurs de l'art abstrait : il est généralement considéré comme étant l’auteur de la première œuvre non figurative de l’histoire de l’art moderne, une aquarelle de 1910 qui sera dite « abstraite ». Certains historiens ou critiques d'art ont soupçonné Kandinsky d'avoir antidaté cette aquarelle pour s'assurer la paternité de l'abstraction au motif qu'elle ressemble à une esquisse de sa Composition VII de 1913.

Cette aquarelle, qui serait le premier tableau abstrait du monde, a soulevé controverses et discussions, et suscité bien des thèses contradictoires. Deux tendances s'opposent : celle qui la date réellement de 1910 et qui l'inclut dans une série d'études pour Composition VII, celle qui rejette cette datation et la rapproche des œuvres et du style de 1913. Plaident pour cette dernière thèse le format inhabituel et trop grand pour l'époque et surtout une inscription tardive de cette œuvre dans le registre manuscrit que tient régulièrement Kandinsky à partir de 1919

Cependant, le mouvement des Arts Incohérents avait produit dès les années 1880 des œuvres abstraites, dont le monochrome noir de Paul Bilhaud, puis les œuvres d'Alphonse Allais.

Il y a tellement de choses à dire sur Kandinsky que je vous laisse aller les lire sur wikipédia, par exemple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vassily_Kandinsky

ne retenons ici que quelques vues de son talent :

Kandinsky 1

kandinsky 2

Kandinsky 3

Centre Pompidou / Kandinsky et l'art abstrait

 

18 décembre 2015

Matiouchine

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Matiouchine par Elena Gouro

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Mikhaïl Vassilievitch Matiouchine (en russe : Михаил Васильевич Матюшин : Mihail Vasil'evič Matûšin) est un peintre russe né en 1861 à Nijni Novgorod et mort le 14 octobre 1934 à Léningrad.

Musicien de formation — il est violoniste à l’Orchestre Impérial de Saint-Pétersbourg pendant plus de trente ans de 1882 à 1913 — Matiouchine ne s’initie aux techniques des arts plastiques que sur le tard, entre 1894 et 1905.

En 1910, il fonde avec sa femme la poète Elena Gouro à Saint-Pétersbourg l’association de peintres Union de la Jeunesse. Il rencontre Kasimir Malevitch en 1912 comme les « Futuraslaves » Maïakovski et Alexeï Kroutchenykh. Il est l’auteur de la musique de la pièce avant-gardiste Victoire sur le soleil.

Matiouchine a créé une théorie de la « vision élargie », décrivant l’évolution du regard humain à travers les époques. Il a écrit de nombreux articles sur la quatrième dimension et tire une partie de son inspiration théorique des considérations du mathématicien ésotérique Piotr Ouspenski. Il crée un groupe de travail le zorved, « voir-savoir » et cherche à vérifier sa théorie dans les ateliers expérimentaux d’enseignement d’art plastique, les Svomas, et plus tard à l’Inkhouk de Pétrograd .

 

Comme on le voit, je ne sais pas grand'chose de ce peintre, et visiblement , personne n'en sait grand'chose. Personnellement je suis tombé un jour sur cette toile au Musée Maillol ...  je ne sais même pas ce qu'il a fait d'autre, alors si quelqu'un sait quelque chose, je suis preneur... 

Je n'ai pas trop le choix, il faut absolument que je vous parle, dans la foulée, de Malévitch et Kandinsky ... 

15 décembre 2015

Odilon Redon

Redon

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Redon 3

Odilon Redon, né Bertrand Jean Redon le 20 avril 1840 à Bordeaux et mort le 6 juillet 1916 à Paris est un peintre symboliste et coloriste de la fin du xixe siècle. Son art explore les aspects de la pensée, l'aspect sombre et ésotérique de l'âme humaine, empreinte des mécanismes du rêve.

Son père épouse une créole d’origine française, en Amérique. Ils reviennent en France cinq ou six ans plus tard. Ce voyage a une influence sur le peintre : ce goût de rêve fécond, ce besoin d’imagination et d'évasion, notamment le motif récurrent de la barque dans son œuvre, s’inscrivent dans cette perspective. Redon est dès le départ un artiste spirituellement apatride.
D'une nature fragile, il est confié à une nourrice puis à son oncle, à la campagne, et passe son enfance entre Bordeaux et le domaine de Peyrelebade, près de Listrac-Médoc ; c’est là vers six ans « en plein isolement de la campagne » que les fusains voient le jour, dans cette nature pleine de clairs-obscurs et de nuances propres à éveiller chez le jeune garçon ce monde étrange et fantasmagorique, ce sentiment subjectif qui est l'essence même de son œuvre, et qui est encore aujourd'hui une énigme.
Il s’en va à travers champs, vignes et bois, observe, considère les ombres, apprécie le contraste de la terre avec l'azur du ciel et de la lumière. À sept ans, une vieille bonne le mène à Paris pour quelques mois, où il découvre les musées. Il reste devant les toiles, silencieux et subjugué. Les tableaux figurant des drames frappent l’esprit de l'enfant. De retour à Bordeaux, scolarisé, il obtient un prix de dessin avant de savoir lire, il est morose et inattentif et garde le souvenir « le plus triste et le plus lamentable » de cette période. Il décide d'être artiste, sa famille y consent, il continue ses études et prend des leçons de dessin et d’aquarelle avec son premier maître Stanislas Gorin, élève d’Eugène Isabey, il découvre Millet, Corot, Gustave Moreau.

Sous l'influence de son père, il tente des études d'architecture, mais contrairement à son frère cadet Gaston devenu architecte Prix de Rome, il échoue à l'examen. Il se lie d’amitié avec le botaniste Armand Clavaud qui l'initie aux sciences et à la littérature, se passionne pour Darwin et Lamarck et aux recherches de Pasteur, lit les Fleurs du mal de Baudelaire dont il illustrera certains poèmes, se forme à la technique de l'eau-forte et à la sculpture. À Paris, il entre dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme, mais les relations entre le maître et l'élève sont douloureuses et négatives.

À Bordeaux, il est très lié avec Rodolphe Bresdin qui lui apprend la gravure et commence une série de onze eaux-fortes sous la direction de cet artiste dont l’art onirique est libre de tout formalisme : Le Gué tirées en 1866 dans une inspiration orientaliste et romantique influencée par Delacroix qu’il connaît de vue. Il participe comme simple soldat aux combats sur la Loire pendant la guerre de 1870. Après la guerre il s’installe à Montparnasse jusqu'en 1877, mais l'été, retourne à Peyrelebade et passe l’automne en Bretagne. Il fréquente le salon littéraire et musical de Madame Rayssac, rencontre Fantin-Latour, Paul Chenavard, le musicien Ernest Chausson. Il séjourne à Barbizon pour y étudier les arbres et les sous-bois. En 1878, il voyage pour la première fois en Belgique et en Hollande et commence l'année suivante à être reconnu pour son premier album de lithographie intitulé Dans le Rêve — il fait de la « lithographie de jet » —, et cherche à travers les rêves la descente dans l'inconscient, lequel lui permet de révéler les sources de son inspiration et de décrire son monde personnel voué à l'exploration de l’imaginaire. En 1884, Joris-Karl Huysmans publie À rebours avec un passage consacré à Odilon Redon.

Il y a une scission très forte entre le début de son œuvre et la fin. ¨Pendant la première moitié de sa vie, il est le peintre du noir, et ne cesse d'utiliser cette teinte. Son passage à la couleur est marqué par la naissance de son premier fils. Cet homme qui jusqu'alors n'avait jamais manié la couleur, va à la fois en faire un usage très complexe et surréaliste mais aussi créer des tableaux les plus colorés qui soient. L'artiste qualifiera ce passage à une peinture entièrement colorée de "déclic".
Les années 1890 et le début du siècle sont une période de transformation, de mutation, c'est l'abandon de ses « noirs », il commence à utiliser le pastel et l'huile, et la couleur domine les œuvres du reste de sa vie. Eve est son premier nu féminin réalisé d’après modèle. En 1899, il est présenté par Maurice Denis aux Nabis, groupe d'artistes qui compte parmi ses membres Gauguin. En 1900, Maurice Denis peint l’Hommage à Cézanne — Redon y est représenté debout devant une toile de Cézanne, entouré de Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Roussel, Paul Sérusier, André Mellerio et Ambroise Vollard. Il travaille avec Mallarmé. Une exposition Odilon Redon a lieu à la galerie Durand-Ruel en 1900. Il voyage en Italie avec Robert de Domecy. Il exécute des peintures décoratives pour son ami le compositeur Ernest Chausson, dans son hôtel particulier , avec Maurice Denis, ainsi que pour le château, en Bourgogne, de son ami et mécène, Robert de Domecy. En 1901 il participe au Salon de la Libre Esthétique à Bruxelles et au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts à Paris. Son ami d’enfance, le peintre Charles Lacoste, l’introduit en 1903 auprès de Gabriel Frizeau, mécène bordelais passionné d'art et de belles-lettres. La légion d'honneur lui est attribuée. En 1904 une salle lui est entièrement consacrée au Salon d'Automne comportant soixante-deux œuvres. En 1908, Odilon voyage à Venise et en Italie avec sa femme, son fils et Arthur Fontaine, il réalise ses premiers cartons de tapisserie pour la manufacture des Gobelins à la demande de Gustave Geffroy.

l passe l'été à Bièvres à la villa Juliette qu'il loue, n'ayant pu la racheter, après le décès de Juliette Dodu, la demi-sœur de son épouse.

André Mellerio en 1913 publie un catalogue de ses eaux-fortes et lithographies. La même année, l'Armory Show présente quarante de ses œuvres sur le continent américain à New York (International exhibition of Modern Art, Chicago et Boston, où le Nu descendant l'escalier de Marcel Duchamp fait scandale.

Il a publié de son vivant une intéressante autobiographie, À soi-même, où sont évoqués ses rapports avec le milieu artistique et les ambitions artistiques et spirituelles de son époque. Il meurt le 6 juillet à Paris ; son fils Ari n’a pu arriver à temps du front. Une huile sur toile, La Vierge, est laissée inachevée sur le chevalet de l’artiste. Il est inhumé dans le petit cimetière de Bièvres.

Odilon Redon - Peintre symboliste

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il faudra qu'on dise de moi, celui-là n'a jamais appartenu à aucune école, à aucune église, à aucune institution, à aucune académie, surtout à aucun régime, si ce n'est le régime de la liberté
( Gustave Courbet )
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