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ppcaillou

31 décembre 2015

Paul Rebeyrolle

 

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Paul Rebeyrolle, né le 3 novembre 1926 à Eymoutiers (Haute-Vienne) et mort le 7 février 2005 à Boudreville (Côte-d'Or), est un peintre, lithographe et sculpteur expressionniste et matiériste français, rattaché au courant de la Nouvelle figuration.

Son enfance est marquée par une tuberculose osseuse, l'obligeant à de longs moments d'immobilité. Il étudie à Limoges avant de rejoindre Paris à la Libération. Il découvre alors les peintres contemporains ainsi que la peinture classique au musée du Louvre.

 

Paul Rebeyrolle est acteur engagé du Manifeste de l'homme témoin qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, prône autour du critique d'art Jean Bouret un retour au réalisme contre les tendances de l'art contemporain. Il participe ainsi le 21 juin 1948 à la Galerie du Bac à l'exposition de « L'homme témoin » (avec Bernard Lorjou, Yvonne Mottet, Michel Thompson et Michel de Gallard). Ce groupe de L'homme témoin sera fondateur du mouvement de la Jeune Peinture.

Membre du parti communiste français à partir de 1953, Rebeyrolle rompt avec ce dernier en 1956 lors de l'invasion russe en Hongrie et du fait de la duplicité du parti face à la guerre d'Algérie. À cette occasion, il peint un grand tableau intitulé « À bientôt j'espère »

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En 1959, à 33 ans, il exécute à Eymoutiers Planchemouton, un grand tableau commandé par le comité de la première Biennale de Paris, pour orner l'escalier du Palais des Beaux-arts. En 1963, il quitte Paris et s'installe à la campagne pour y vivre et y travailler, d'abord dans l'Aube puis en Côte d'Or.

 

À partir de 1968, il commence un cycle de séries souvent définies par le terme de « politique », que l'on peut énumérer par leurs titres :

1968 : « Guérilleros » 1970 : « Coexistences » 1972 : « Les Prisonniers » 1973 : « Faillite de la Science Bourgeoise » 1975 : « Natures mortes et Pouvoir » 1980-1982 : « Les Évasions manquées » 1983 : « Le Sac de Madame Tellikjian » 1984-1985 : « On dit qu'ils ont la rage » 1986 : « Germinal » 1987 : « Au Royaume des aveugles » 1990-1991 : « Les Panthéons » 1993 : « Splendeur de la Vérité »
Son œuvre, immense, toujours figurative, est marquée par la violence, la rage, la révolte face à l'oppression ou l'engagement politique. Elle est ponctuée de tableaux animaliers et paysagers, ainsi que de tableaux employant des matières collées sur la toile (terre, crin, ferraille...).

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Peu médiatisée de son vivant, méconnue du grand public ainsi que de certaines institutions, cette œuvre a néanmoins été appréciée par les philosophes Jean-Paul Sartre ou Michel Foucault ainsi que par certains collectionneurs, tel François Pinault.

Il y a évidemment,  ça me parait la moindre des choses, un Espace Paul Rebeyrolle à  Eymoutiers

 

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30 décembre 2015

Boue rouge ... rose ou bleu marine ? ...

 

Altéo

Les rejets ( boues rouges )de l'usine Altéo autorisés pour 6 ans dans les Calanques …


… sans doute un bon moyen de pêcher des crevettes directement très roses et des rascasses colorées, nous dira probablement le préfet Bouillon ( ça ne s'invente pas ) , qui ne s'y met pas la rate au court ...  bouillon ... pour une tolérance qui devait prendre fin … demain … J'espère que le chèque comporte quelques zéros …


Sérogène Loyal, notre brillante ministre de l'environnement fait savoir qu'elle « désapprouve » … mais son ex a dû lui demander de la boucler et laisser faire …

Je pense que les "verts" sont trop occupés à se trouver un siège au PS pour se risquer à un commentaire désobligeant, et que les militants zécolos ne rueront pas dans les brancards, il s'agit d'un procédé Bayer ... pas Monsanto ... poil au dos !

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Chuuut

Sacha Baron Cohen et Isla Fisher offrent un million de dollars aux réfugiés syriens ….


mêêêêh ça intéresse beaucoup plus les journaleux de nous raconter que Deuxpardeux va incarner Staline ardemment avec Fanny, ou qu'un  « extrémiste rouquin » a tenté un jour d'assassiner le prince Charles … ou que Balavoine ( sic ! ) est de la trempe des Brassens, Brel, Ferré … pt'iiin, pourvu qu'il ne détrône pas Ronsard et Apollinaire …

29 décembre 2015

Pierre Bonnard

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Pierre Bonnard, né le 3 octobre 1867 à Fontenay-aux-Roses et mort le 23 janvier 1947 au Cannet, est un peintre, graveur, illustrateur et sculpteur français.

Peintre de personnages, figures, nus, portraits, paysages animés, intérieurs, natures mortes, fleurs et fruits, Bonnard est un artiste postimpressionniste membre du groupe des nabis

Dans sa jeunesse, Pierre Bonnard montre un intérêt pour les lettres, le latin, le grec, la philosophie, ainsi que pour le dessin et la couleur. En 1885, après avoir obtenu son baccalauréat, il entre en faculté de droit, selon les désirs de son père. Il obtient sa licence en 1888. Il suit en même temps les cours de l'Académie Julian et est admis à l'École des beaux-arts de Paris, où il rencontre Édouard Vuillard, de qui il se rapproche. Il découvre les peintures de Paul Gauguin, Edgar Degas, Claude Monet et Paul Cézanne.

Il adhère au groupe artistique des nabis, composé, entre autres, d'Édouard Vuillard, Maurice Denis et Félix Vallotton. Il est fortement influencé par les idées de Paul Gauguin et par la vogue du japonisme. Tout particulièrement marqué par cette dernière tendance et la conception différente de la perspective et de l'espace que l'on retrouve dans le kakemono, Pierre Bonnard reçoit alors le surnom de « nabi très japonard » Ce mouvement a également pour caractéristiques l'exaltation de la couleur, la simplification de la forme et la sublimation du quotidien, auquel les nabis confèrent un caractère atemporel.

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En novembre 1889, Bonnard prête serment d'avocat. Pendant l'année 1890, il se rend tous les jours au prétoire. Il y dessine des hommes de loi. Cette année-là, il effectue son service militaire comme soldat de 2e classe au 52e régiment d'infanterie à Bourgoin. C'est l'origine de sa toile L'Exercice, où il manie des tons purs.


Bonnard 3En 1891, il présente cinq tableaux et quatre panneaux décoratifs au Salon des indépendants. Cette même année, il exécute une commande pour France-Champagne, et abandonne du même coup sa carrière juridique. Il fait alors la connaissance d'Henri de Toulouse-Lautrec, avec qui il se lie d'amitié. Ils se retrouvent en concurrence pour un projet destiné au cabaret du Moulin Rouge, que Lautrec réalise.Au Salon des indépendants de 1892, Bonnard présente Le Corsage à carreaux et La Partie de croquet.Les nabis s'avèrent également novateurs dans le domaine des arts graphiques, en réalisant des albums d'estampes et des livres illustrés. Pierre Bonnard est le premier nabi à s'intéresser à l'affiche. Rejetant au départ le modelé de la peinture traditionnelle en faveur d'aplats de couleurs franches, cernés par une ligne évocatrice et élégante qui vise à l'effet décoratif, il trouve progressivement une voie toute personnelle, où il emploie pour peindre des sujets intimes, intérieurs, nus, fenêtres ouvertes sur jardin, des effets postimpressionnistes servis par des palettes de couleurs légères et lumineuses, le tout soutenu par un sens très sûr de la composition et du dessin.

En 1893, il rencontre Maria Boursin, dite Marthe de Meligny. Elle deviendra son modèle puis son épouse, le 15 août 1925. Le 9 septembre 1925, Renée Monchaty, qui avait servi de modèle à des tableaux comme La Cheminée, et avec qui il était lié depuis une dizaine d'années, se donnait la mort.

Il achète en 1926 la villa « Le Bosquet » au Cannet, où il se retire pendant la Seconde Guerre mondiale et où il passera les dernières années de sa vie. Là, il vit une osmose complète avec la nature.Son épouse, Marthe, meurt le 26 janvier 1942La même année est publiée Scène de famille, l'une des premières lithographies de Bonnard, dans la revue L'Estampe. Il illustre Le Petit Solfège et Petites scènes familières, les album musicaux de Claude Terrasse, son beau-frère. Après quoi, il réalise d'autres lithographies pour La Revue blanche, dont Parisiennes et La Femme au parapluie. Bonnard semble trouver sa voie dans un retour à un certain impressionnisme, introduisant le mystère dans l'apparence visible. Il représente de nombreux nus, tous posés par Marthe, auxquels il associe des motifs de son quotidien. L'étude de la femme à la toilette devient primordiale dans ces années du début du siècle. En 1920, il réalise la scénographie de Jeux, sur une musique de Claude Debussy pour les Ballets suédois et Vaslav Nijinski.

Il arrivait à Pierre Bonnard, devenu célèbre, de retoucher ses toiles une fois celle-ci achetées et exposées dans un musée. Ses amis appelaient ça « bonnarder » ou « bonnardiser ». 

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Un journaliste relate, en 1943, cette attitude devenue visiblement coutumière.

« Au musée de Grenoble puis au musée du Luxembourg, il lui arriva de guetter le passage d'un gardien d'une salle à l'autre, de sortir d'une poche une minuscule boîte garnie de deux ou trois tubes et, d'un bout de pinceau, d'améliorer furtivement de quelques touches un détail qui le préoccupait. Et, son coup fait, de disparaître, radieux, comme un collégien après une inscription vengeresse au tableau noir »

Le musée Bonnard du Cannet est entièrement consacré à l'artiste. Il est ouvert depuis le 25 juin 2011.

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C'est à son petit neveu, Antoine Terrasse, historien d'art spécialiste du mouvement des nabis et du post-impressionnisme, que l'on doit le plus grand nombre de monographies sur l'ensemble de son œuvre (peintures, dessins, photographies et correspondances). 

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.Bonnard a aussi réalisé de très belles photographies de Marthe ... 

Anecdote croustillante de mon ami Loulou :  "ma grand-mère, sa voisine au Cannet, lui rendait quelques services et il la remerciait avec des dessins ...................... qu'elle mettait à la poubelle ... "

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29 décembre 2015

Henri Manguin

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Henri Charles Manguin, est un peintre français, né à Paris le 23 mars 1874, et mort à Saint-Tropez le 25 septembre 1949.

Il est l'un des principaux créateurs du fauvisme français en 1905.

En 1889, Henri Manguin abandonne ses études au lycée Condorcet à Paris pour se consacrer à la peinture. En 1894 il fréquente l'atelier de Gustave Moreau à l'École des beaux-arts de Paris, où il se lie d'amitié avec Albert Marquet, Henri Matisse, Jean Puy et Georges Rouault.

En 1899, il épouse Jeanne Carette qui sera, à quelques exceptions près, son unique modèle et qui lui donnera trois enfants. Il expose à la galerie B.Weill et au Salon de la Société nationale des beaux-arts. En 1902, il participe pour la première fois au Salon des indépendants.

En 1904, Manguin découvre Saint-Tropez et se lie avec Paul Signac. Il expose au Salon d'automne, aux États-Unis et à la Biennale de Venise. Ambroise Vollard lui achète cent cinquante tableaux et, lors d'une exposition particulière à la galerie Druet en 1906, il se lie avec Henri-Edmond Cross. Il voyage en Italie et expose à Zurich et Bucarest.

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En 1909, il s'installe à Neuilly et participe à une exposition de groupe en Russie. Il séjourne à Honfleur chez Félix Vallotton, où il rencontre des collectionneurs suisses, les Hahnloser. Il se fixe l'été à Sanary où il voit souvent Henri Lebasque et expose à Berlin.

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Il habite à Lausanne pendant la Première Guerre mondiale. En 1924, il participe au projet du futur musée de l'Annonciade à Saint-Tropez. Il expose à la galerie Bing en 1927. En 1938, la galerie Eugène Druet ferme, son fils rachète les invendus : Manguin en détruit huit, puis expose dans le monde entier. Il loue un atelier à Avignon en 1942.

Henri Manguin meurt dans sa maison de l'Oustalet le 25 septembre 1949. Le Salon organise une rétrospective posthume de ses œuvres en 1950.

 

28 décembre 2015

Le Douanier Rousseau

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Henri Rousseau (Henri Julien Félix Rousseau) dit Le Douanier Rousseau (né le 21 mai 1844 à Laval dans sa maison familiale et mort le 2 septembre 1910 à Paris, est un peintre français. Il est considéré comme un représentant majeur de l'art naïf.

Issu d'une famille modeste, il étudie le droit avant de partir à Paris, où il travaille dans un octroi. Cette position lui vaut son surnom de « douanier ». Il s'engage dans l'armée peu après pour éviter les poursuites consécutives à un vol chez son employeur. Il est libéré en 1868 à la suite du décès de son père et rejoint alors Paris.
Il épouse en 1869 Clémence Boitard avec qui il aura sept enfants, dont un seul parviendra à l'âge adulte.


Rousseau 1Il apprend lui-même la peinture et produit un grand nombre de toiles, qui représentent souvent des paysages de jungle. Il n'a pourtant jamais quitté la France. Son inspiration provient surtout de livres illustrés, des jardins botaniques et de rencontres avec des soldats qui avaient participé à l'intervention française au Mexique.

Ses toiles montrent une technique élaborée, mais leur aspect enfantin a valu beaucoup de moqueries à Henri Rousseau. Habitué du Salon des indépendants, il commence à recevoir des critiques positives à partir de 1891, et rencontre quelques autres artistes comme Robert Delaunay, Paul Signac, Guillaume Apollinaire, Jean-Léon Gérôme, Alexandre Cabanel, Edgar Degas, William Bouguereau, Paul Gauguin, Alfred Jarry qu'il hébergera, Toulouse-Lautrec et Pablo Picasso. Son travail est aujourd'hui considéré comme crucial pour l'art naïf et il a influencé de nombreux artistes, notamment des surréalistes.

Paul Eluard a dit de lui « Ce qu’il voyait n’était qu’amour et nous fera toujours des yeux émerveillés »

Sa notoriété s'accroît avec les années et il continue de participer chaque année au Salon des Indépendants. En 1891, il y montre son premier « tableau de jungle », Surpris !, représentant la progression d'un tigre dans une brousse luxuriante. Cette œuvre est particulièrement appréciée par le peintre Félix Vallotton, parlant à son propos d'« Alpha et d'Oméga de la peinture ».

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Sa femme meurt en 1888 et sa situation financière devient difficile. Il héberge un temps l'écrivain Alfred Jarry et il prend sa retraite de l'octroi en 1893 pour se consacrer à la peinture, ce qui ne lui apporte pas suffisamment de revenus pour vivre. Il donne alors des cours de violon et écrit plusieurs pièces de théâtre.

Il se remarie en 1899 avec une veuve, Joséphine-Rosalie Nourry, qui mourra en 1903.

Petit à petit, il se fait reconnaître et estimer par les peintres avant-gardistes tels qu'André Derain ou Henri Matisse.

Il possède un atelier au n° 2 bis de la rue Perrel, dans le 14e arrondissement de Paris.

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Le 2 septembre 1910, il meurt de la gangrène à l’hôpital Necker à Paris, qui d'ailleurs l'enregistra comme " alcoolique'. Ses amis étant absents, sept personnes suivirent son cercueil jusqu'au cimetière de Bagneux où — sans le sou — il fut inhumé dans une fosse commune, l'année suivante quelques intimes se cotisèrent pour faire déposer sa dépouille dans une concession trentenaire. Le 12 octobre 1947 ses restes furent transférés dans le jardin de la Perrine à Laval, sa ville natale où il repose toujours ; sur sa tombe, un médaillon en bronze de Brancusi et une longue épitaphe d'Apollinaire.

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En 2007 Gabrielle BELLE fait travailler les enfants de l'école de Saint Agrève ( Ardèche ) sur le thème Rousseau ... 

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26 décembre 2015

Van Dongen

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Kees Van Dongende son vrai nom Cornelis Théodorus Marie van Dongen, est un peintre français d'origine néerlandaise, de sensibilité libertaire dans sa jeunesse, né le 26 janvier 1877 à Delfshaven, dans la banlieue de Rotterdam et mort, à l'âge de 91 ans, le 28 mai 1968 à Monaco.

En 1892, à l’âge de 16 ans, Kees van Dongen commence des études en peinture à l’Académie royale des beaux-arts de Rotterdam. De 1892 à 1897, il fréquente le Quartier Rouge portuaire. Durant cette période, van Dongen peint des scènes de matelots et de prostituées.

D'inspiration anarchiste, il illustre en 1895 avec Jan Krulder l’édition hollandaise de l'ouvrage de Pierre Kropotkine intitulé L’Anarchie.

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En 1897, il demeure à Paris pour plusieurs mois1. Il y retourne en décembre 1899 pour rejoindre Augusta Preitinger (Guus), qu’il avait rencontrée à l’Académie. Ils se marient le 11 juillet 1901.

À Paris, il rencontre Félix Fénéon, par lequel il se voit confier en 1901 un numéro de L'Assiette au beurre, Petite histoire pour petits et grands nenfants.

En 1904, il expose au salon des indépendants et rencontre Maurice de Vlaminck et Henri Matisse. Bientôt, il commence à exposer ses œuvres à Paris, notamment l’exposition controversée de 1905 du Salon d'automne, où exposait également, entre autres, Henri Matisse. Les couleurs vives de leurs œuvres seront à l’origine du nom de ce groupe de peintres : les Fauves.

von Dongen et Brigitte Bardot (1954)

Après la Première Guerre mondiale, il s'installe près du bois de Boulogne et fréquente les milieux privilégiés. Il a vécu notamment dans le palais de marbre rose du Vésinet, appartenant à la marquise Luisa Casati. (source : "Les émeraudes du prophète" de Juliette Benzoni)

Il est décoré de la Légion d'honneur en 1922. Mais ce n'est qu'en 1929 qu'il obtient la nationalité française.

Il a aussi été brièvement membre du mouvement expressionniste allemand Die Brücke.

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En octobre 1941, en compagnie d'autres peintres et de sculpteurs tels que Charles Despiau, Paul Belmondo, Derain, Dunoyer de Ségonzac, ou encore Vlaminck, Van Dongen participa à un voyage d’études en Allemagne organisé par Arno Breker. Bien que la contrepartie de ce déplacement un peu "forcé" par le gouvernement allemand devait être la libération d'artistes français alors prisonniers de guerre, ce voyage dans l'Allemagne nazie leur fut à tous sévèrement reproché.

Kees van Dongen est le frère du sculpteur Jean van Dongen.

 

 

 

26 décembre 2015

Suzanne Valadon

Suzanne Valadon

 

Suzanne Valadon, pseudonyme de Marie Clémentine Valadon, née le 23 septembre 1865 à Bessines-sur-Gartempe et morte le 7 avril 1938 à Paris, est une artiste peintre française.

Fille naturelle d’une blanchisseuse, Suzanne Valadon devient acrobate de cirque en 1880, jusqu’à ce qu’une chute mette fin prématurément à cette activité. Dans le quartier de Montmartre où elle est établie avec sa mère, puis son fils naturel, le futur peintre Maurice Utrillo qu'elle eut en 1883, elle a la possibilité de s’initier à l’art.

Son genre de beauté attire le regard des artistes et elle devient leur modèle, les observant en posant et apprenant ainsi leurs techniques. Elle est le modèle de Pierre Puvis de Chavannes, Pierre-Auguste Renoir, ou encore Henri de Toulouse-Lautrec, nouant des relations avec certains. Habituée des bars de Montmartre où la bourgeoisie parisienne venait s’encanailler, Toulouse-Lautrec, durant cette période, fait d’elle un portrait intitulé Gueule de bois.


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Edgar Degas (pour qui elle ne pose jamais, malgré ce que l'on dit souvent) remarque les lignes vives de ses dessins et peintures et encourage ses efforts. Elle connaît de son vivant le succès et réussit à se mettre à l’abri des difficultés financières de sa jeunesse, pourvoyant aux besoins de son fils, appelé à sa naissance Maurice Valadon, et qui ne prit que plus tard le nom de famille de Miguel Utrillo, son père présumé.Son genre de beauté attire le regard des artistes et elle devient leur modèle, les observant en posant et apprenant ainsi leurs techniques. Elle est le modèle de Pierre Puvis de Chavannes, Pierre-Auguste Renoir, ou encore Henri de Toulouse-Lautrec, nouant des relations avec certains. Habituée des bars de Montmartre où la bourgeoisie parisienne venait s’encanailler, Toulouse-Lautrec, durant cette période, fait d’elle un portrait intitulé Gueule de bois.

Suzanne Valadon peint des natures mortes, des bouquets et des paysages remarquables par la force de leur composition et leurs couleurs vibrantes. Elle est aussi connue pour ses nus. Ses premières expositions au début des années 1890 comportent principalement des portraits, parmi lesquels celui d’Erik Satie avec qui elle a une relation en 1893. Il lui propose le mariage au matin de leur première nuit. Elle fut la seule relation intime de celui-ci, le laissant, comme il dira, avec « rien, à part une froide solitude qui remplit la tête avec du vide et le cœur avec de la peine » En 1894, Suzanne Valadon est la première femme admise à la Société nationale des beaux-arts. Perfectionniste, elle peut travailler plusieurs années ses tableaux avant de les exposer.

La peintre trouve en la galeriste Berthe Weill une alliée solide qui soutient son travail. La marchande fait ainsi participer l'artiste à près de dix-neuf expositions entre 1913 et 1932, dont trois rétrospectives personnelles.

Son mariage, en 1896, avec un agent de change, prend fin en 1909. Suzanne quitte son mari pour l'ami de son fils, le peintre André Utter (1886-1948), qu’elle épouse en 1914. Cette union, houleuse, dure près de trente ans. L’une de ses toiles les plus connues est Adam et Ève, où André Utter figure Adam et elle-même Ève.

À la fin de sa vie, Suzanne Valadon se lie d'amitié avec le peintre Gazi le Tatar et, poussée par cette rencontre, se remet à peindre.

Suzanne Valadon meurt le 7 avril 1938, entourée de ses amis peintres André Derain, Pablo Picasso et Georges Braque, et est enterrée au cimetière parisien de Saint-Ouen.

Ses œuvres sont conservées dans de nombreux musées, dont le musée national d'art moderne à Paris, le Metropolitan Museum of Art à New York, le musée de Grenoble, le musée des beaux-arts de Lyon. Une exposition permanente lui est dédiée à Bessines-sur-Gartempe

Un lycée de Limoges porte son nom. Une station du tramway de Tours et du tramway à Pierrefitte-sur-Seine portent également son nom.

Suzanne Valadon

26 décembre 2015

Balthus

 

 

 

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Balthus, pseudonyme de Balthasar Kłossowski (le titre de comte de Rola qui est quelquefois ajouté à son nom est sans fondement), né à Paris le 29 février 1908, mort à Rossinière (Suisse) le 18 février 2001, est un peintre figuratif français d'origine polonaise. Il est le frère de l'écrivain et dessinateur Pierre Klossowski.

« La meilleure façon de commencer est de dire, Balthus est un peintre dont on ne sait rien. Et maintenant, regardons les peintures », telle est la réponse laconique que le peintre adresse à la Tate Gallery, qui, organisant une exposition de ses œuvres, souhaitait également agrémenter le catalogue de quelques éléments biographiques.

Rare et discret, il l'est dès sa naissance, un 29 février ; un anniversaire qui fait aussi partie de la « légende Balthus » et que son « grand ami » Rilke (amant de sa mère, Baladine) ne manquait jamais de souhaiter avec une lettre. D'ascendance polonaise par son père, Erich Klossowski, historien d’art, peintre et décorateur de théâtre, et russe par sa mère Baladine Klossowska (mais tous deux ressortissants prussiens), Balthus naît à Paris, mais sa famille, du fait de ses origines, se réfugie en Suisse lors de la Première Guerre mondiale. Ses parents se séparent peu après et Balthus passe son enfance avec son frère Pierre dans la région de Genève, près de leur mère et bientôt de Rainer Maria Rilke. Baladine rencontre le poète Rilke en 1919 : le jeune Balthasar Klossowski a 11 ans. Le garçon publie son premier livre de dessins, Mitsou, sous l'impulsion de ce mentor, lorsqu'il a quatorze ans. Il signe le recueil du surnom de « Baltusz » qu'on lui donnait à l'époque et qu'il transformera en « Baltus », puis en « Balthus » par la suite. Durant son adolescence, il rencontre les nombreuses relations de sa mère et de Rilke qui viennent lui rendre visite : André Gide, Maurice Denis, Pierre Bonnard.

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Balthus part pour Paris avec sa mère et son frère en 1924. Il y suit l'enseignement de Pierre Bonnard et de Maurice de Vlaminck. Il peint ses premiers tableaux, copie des œuvres au musée du Louvre. En 1926, il va en Italie étudier les peintres de la Renaissance. En 1929, il expose pour la première fois à Zurich, sans grand succès.

Balthus s'installe à Paris en 1933, dans un premier temps rue de Furstemberg puis, à partir de 1936, Cour de Rohan (quartier de Saint-Germain-des-Prés) où il résidera plusieurs années. Il entre en contact avec le mouvement surréaliste par l'intermédiaire de Pierre Lœb mais il ne se sent guère de point commun avec la mouvance d'André Breton.
Il expose en 1934 une série de tableaux mettant en avant des jeunes filles à la pose équivoque, thème qui fera sa célébrité.
Il se marie en 1937 avec Antoinette de Watteville (1912-1997). Cette dernière lui sert de modèle dans plusieurs toiles, dont La Toilette (1933, Centre Pompidou, Paris) et Jeune fille en costume d'amazone (1932, collection Stanislas Klossowski). L'un de ses fils, Thadée épouse Loulou de la Falaise (1948-2011), dont il a une fille, Anna.

Balthus est mobilisé en Alsace au début de la Seconde Guerre mondiale mais est rapidement démobilisé pour des raisons mystérieuses. Il s'installe alors à Champrovent en Savoie, puis à Fribourg en Suisse, où naissent deux de ses fils, et Cologny près de Genève. Il se sépare de sa femme et retourne à Paris. Il y réalise les décors et les costumes d'une pièce d'Albert Camus, L'État de siège et peint La Chambre (Washington, Smithsonian Institute) en 1947-1948).
En 1950 il effectue les décors de l'opéra Cosi fan tutte de Mozart au festival d'Aix-en-Provence.

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En 1953, il quitte Paris pour le château de Chassy, à Montreuillon, Nièvre, dans le Morvan, en Bourgogne, où il reste jusqu'en 1961, après l'avoir loué puis acheté. Il y peint plusieurs paysages, vus de ses fenêtres, dont les deux Jeune fille à la fenêtre de 1955 et 1957, deux portraits de Colette, la fille des métayers de Chassy. Il se crée un personnage de dandy et d’aristocrate « féodal », ainsi qu’il se décrivait, son appartenance à la noblesse restant non établie.
En 1961, il est nommé directeur de l'Académie de France à Rome, à la Villa Médicis, par André Malraux. Setsuko Ideta, jeune étudiante japonaise dont il est amoureux, l'y rejoint. Elle lui sert de modèle dans plusieurs tableaux. Il l'épouse en 1967 au cours d'un voyage au Japon.
En 1977, à la fin de son mandat romain, le peintre prend le thé au Grand Chalet de Rossinière, en Suisse, s'en éprend et l'achète. Il y vivra jusqu'à sa mort avec son épouse et sa fille Harumi. Il présente ses toiles à de nombreuses expositions de par le monde et il est encensé par la presse et les critiques.

Balthus a été président des « Amis de Courbet » de 1992 à 1998.

L'œuvre de Balthus est relativement peu abondante puisqu'on ne compte qu'environ 300 peintures, dont beaucoup ne sont pas datées.

Il reste un artiste figuratif à une époque où l'abstraction est reine.

 

Balthus - Metropolis

24 décembre 2015

Léopold Survage


SurvageLéopold Frédéric Léopoldovitch Stürzwage, dit Léopold Survage, né à Moscou le 31 juillet 1879 et mort à Paris 31 octobre 1968, est un peintre français d'origine russe.
Son père, Léopold Édouard Stürzwage, est citoyen de Villmanstrand (actuellement Lappeenranta en Finlande). Léopold Survage est baptisé dans la religion protestante. En 1886 il perd sa mère et l'année suivante entre à l'école Saint-Pierre et Saint-Paul. À la sortie du lycée il entre dans la fabrique de pianos de son père de 1897 à 1900 et devient apprenti facteur de pianos. Fasciné très jeune par le dessin et la peinture, il entre en 1901 à l'école des beaux-arts de Moscou chez Constantin Korovine et Leonid Pasternak, et visite la collection privée de Chtchoukine : Manet, Gauguin, les impressionnistes, Matisse, etc. il y rencontre Michel Larionov, David Bourliouk, Soudiékine, et Sapounov. En 1903 il peint sa première œuvre connue à ce jour : Moscou et participe à diverses expositions dont celle dite « Stéphanos » en 1907-1908 à la maison de l'école Stroganov et du « Valet de Carreau » en 1910-1911. Entretemps son père s'est ruiné, il liquide ses affaires et avec le peu d'argent qu'il lui reste il part pour Paris et le 12 juillet 1908 il débarque à Paris avec Hélène Moniuschko qu'il a épousée le 20 janvier 1908 à Serguiev Possad, ils se separeront en 1911 et divorceront en 1918..

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De Moscou il connaissait la célèbre claveciniste Wanda Landowska qui l'introduit comme accordeur de pianos à la maison Pleyel, il retrouve Archipenko qu'il voyait à Moscou et suit les cours de l'Académie Matisse et de l'Académie Colarossi. Premières expositions à partir de 1911 et, en 1914, les principes du « rythme coloré » par lequel est trouvée une analogie entre la forme visuelle colorée et la musique, sont établis.

Introduit par Guillaume Apollinaire dans le cercle de la baronne Hélène d'Oettingen, avec laquelle il entretient une relation amoureuse jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, et de Serge Férat en 1911, il rencontre André Salmon, Picasso, Gino Severini, Robert et Sonia Delaunay, etc. Sa signature autographe figure sur l'un des feuillets signés par les convives du banquet mémorable donné le 31 décembre 1916 en honneur d'Apollinaire à l'Ancien Palais d'Orléans de l'Avenue du Maine.

Au Salon des Indépendants en 1914 il montre des rythmes colorés, qu'il veut réaliser au cinéma, anticipant les recherches sur le cinéma abstrait qui seront menées à leur terme par Viking Eggeling et Hans Richter. Apollinaire exalte « Le Rythme coloré », dans les Soirées de Paris en 1914. En 1915 Survage part à Saint-Jean Cap Ferrat avec la Baronne d'Oettingen et restera sur la Côte d'Azur jusqu'à la fin de la guerre. Il y rencontre sa future femme, Germaine Meyer. Dans une lettre à Léopold Zborowski datée du 31 décembre 1918, Modigliani écrit : « Je fais la bombe avec Survage au Coq d'Or... Le champagne coule à flots ». Apollinaire organise la première exposition de Survage à la galerie Bongard en 1917 regroupant trente-deux de ses tableaux.

Survage 3

En 1920 Survage dépose les statuts de la « Section d'Or » dont il est fondateur avec Albert Gleizes et Archipenko, Braque. Serge Férat, Fernand Léger, Louis Marcoussis, font partie du comité directeur. Cette association se charge d'organiser les expositions en France et à l'étranger. En 1921, il participe à l'exposition « Les Maîtres du cubisme » à la galerie de L'Effort Moderne. Albert Gleizes reproduit une œuvre dans son livre Du cubisme et des moyens de le comprendre. Il épouse la pianiste Germaine Meyer le 7 juillet 1921. En 1922 il expose chez Léonce Rosenberg, participe à la première exposition de la Section d'Or en Italie à Rome, puis une exposition de groupe à la galerie Weill avec Henri Hayden, Auguste Herbin, Irène Lagut, Jean Metzinger et Severini.

Dès 1922, Survage travaille pour les Ballets russes de Serge de Diaghilev et exécute les décors et les costumes de l'Opéra-bouffe de Stravinski, Mavra sur un livret de Boris Kochno d'après un conte de Pouchkine, il réalisera également un projet de décor pour L'École des femmes à la demande de Louis Jouvet, sans suite. En 1927 un article de Samuel Putnam sur Survage dans le Chicago Evening Post précède une exposition particulière à Chicago aux Chester Johnson Galeries. C'est alors une carrière internationale qu'il poursuit en multipliant les expositions personnelles et collectives en France et à l'étranger. Il effectue des dessins de tissus pour la maison Chanel et des compositions religieuses comme la crucifixion pour la cathédrale de Turku en Finlande en 1930. En 1937, il réalise une série de panneaux monumentaux pour le palais des chemins de fer à l'Exposition des Arts et Techniques de Paris : Liaisons postales et télécommunications, L'Optique-Horlogerie, La Précision mécanique. Ces toiles mesurant 15,5 mètres sur 4 mètres de hauteur, recevront la médaille d'or.

Survage 4

Il se consacre à la peinture monumentale dans les années 1950-1960 : fresque sur le thème de la Paix au Palais des Congrès de Liège qui l'amène à rester dix-huit mois en Belgique en 1958, dessine des cartons Le Coq et le Cheval pour la Manufacture des Gobelins et illustre des ouvrages littéraires.

Le 12 mars 1963, il est nommé officier de la Légion d'honneur.

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Exposition SURVAGE Musée d'Art Moderne de Collioure

24 décembre 2015

Allez on s'la fait courte

Toute petite 8

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Comme disait Lao Tseu : trop loin à l'ouest c'est l'est …
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… en guise de cadeau de Noël …

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il faudra qu'on dise de moi, celui-là n'a jamais appartenu à aucune école, à aucune église, à aucune institution, à aucune académie, surtout à aucun régime, si ce n'est le régime de la liberté
( Gustave Courbet )
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